On est le samedi 5 mars 2016 : Gens d'ici et d'ailleurs.... BONJOUR !!!

les Terre-neuvas de La chaume

Ce n'est même pas une rue,  juste une allée...et pourtant.... " les terre-neuvas"....c'est un peu gràce à eux si le port des Sables d'Olonne a été aussi important  ....
Par curiosité, j'ai lu pas mal d'articles sur "les terre-neuvas" je vous livre quelques petites choses à leur sujet !
Les "terre-neuvas " sont les pêcheurs  qui,  du XVIe siècle au XXe siècle , partaient chaque année p^écher la morue au large du Canada, sur les grands bancs de Terre-Neuve. Certes il n'y avait pas QUE des pêcheurs français....et de plus, parmi les français, et selon les auteurs des articles,  tantôt ce sont les bretons qui tirent à eux la voile...tantôt les normands...tantôt les basques et j'ai même lu que, bien évidemment, les Sables d'Olonne a été le premier port de pêche à la morue durant tout le XVIIe siècle...bon heureusement, n'étant point d'ici je ne suis pas obligée de prendre partie!!
Revenons à notre morue il y avait :
           la pêche à la morue sèche
 "Elle se pratiquait le long des côtes de Terre-Neuve à l'abri des vents et des courants. Les navires partaient d'Europe avec une centaine d'hommes, et mouillaient dans un havre de la côte de Terre-Neuve....... Les marins construisaient à terre des installations sommaires pour stocker et préparer le poisson mais également y vivre.poisson ramené a terre chaque soir était préparé, salé et laissé sécher à l'air sur les grèves (Séché ainsi, le poisson pouvait se conserver beaucoup plus longtemps ....).(wikipédia)
            la pêche à la morue verte appelée aussi "pêche errante"
"Les navires partaient pour une saison de pêche de 6 à 7 mois avec des équipages de 20 à 30 hommes. Une fois le bateau arrivé sur les bancs, les doris étaient mis à la mer avec deux hommes d'équipage et pêchaient toute la journée à la ligne dérivante.....
Une fois le produit de la pêche remonté à bord du terre-neuvier, le traitement de la morue était organisé et rapide, chaque tâche étant répartie : les « piqueurs » vidaient, « les décolleurs » lui coupaient la tête et les tripes, et les « trancheurs » fendaient la morue en deux et lui enlevaient l'arête dorsale. Le poisson était ensuite envoyés en cale où les « saleurs » le salaient et l'empilaient. ....Le métier de terre-neuvas était un métier très éprouvant pour les hommes, travaillant à découvert sur le pont dans des conditions météo très difficiles, dans le froid et l'humidité. La mortalité et les pertes de navires étaient importantes en raison d'accidents à bord, des pertes de doris dans la brume, de tempêtes ou de rencontres avec des icebergs..." (Wikipédia)

photo "loti 2010.wordpress.com"


 Le vieux voilier (chanson de marin)
De Pierlas - J.Bretière -1939

Un très vieux voilier de pêche 

Tout craquant de haut en bas

Sentant bon la morue fraîche

Revenait au port bien las
 
C'était son dernier voyage 

Il était triste et perclus

De la quille au bastingage
 
Que la mer ne verrait plus
En coupant les eaux profonde
 
D'un avant écorniflé
 
Il cherchait au fond des ondes
 
Un rocher bien effilé
 
Je vais crever ma carcasse
 
Et mourir de belle mort
 
Au lieu de pourrir sur place

Dans la vase au fond du port..........