On est le dimanche 30 octobre 2016 : Gens d'ici et d'ailleurs.... BONJOUR !!!

Une rue de La chaume


C'est la "grande" rue qui traverse la commune ....

Comme mes visiteurs l'ont souvent remarqué, j'aime chercher l'origine des noms de rues surtout si ils sont étranges ou peu courant...
Là j'avoue , ma curiosité n'avait pas été titillée ,  il faut dire qu'entre " rue Julot Tartenpion" et "rue Général Machinchouette" mon coeur ne balance pas !


 Qui  était ce  lieutenant Maurice Anger auquel on a attribué plus qu'une ruelle fut elle sympathique, je ne regrette pas d'avoir cherché...

Ouest-France avril 2015:
"Bien qu'une rue porte le nom du lieutenant Anger , Mauriette et Marie-France rapportent : « Notre mère répétait que son mari était oublié partout. Mort dans les Alpes où il n'était pas connu, oublié à la Chaume car mort dans les Alpes" .


www.grains-de-mémoire.org :
"Maurice Anger est né le 27 Aout 1917    à la chaume au n°47 de la rue basse

Marié à Gabrielle Louineau dite Gaby.
Deux enfants : Mauriette et Marie-France
Décédé à Lyon le 6 mars 1945.

Maurice Anger passe son brevet élémentaire aux Sables d’Olonne et prépare le concours d’entrée à l’École normale, auquel il échoue de peu. Sportif, il est membre du club de football Les Tigres vendéens. En octobre 1935, il s’engage au 137e régiment d’infanterie en garnison à Quimper et prépare le concours d’entrée à l’école d’officiers de Saint-Maixent. À la déclaration de la guerre en 1939, avec son régiment, il passe l’hiver dans les Ardennes. Après un stage accéléré, il devient aspirant officier. Revenu à Nantes comme instructeur, il est fait prisonnier au sud de Nantes. Interné au camp de prisonniers de Châteaubriant (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), il est envoyé au stalag A1 en Prusse orientale, dont il s’évade en juin 1943. De retour en France, il s’engage dans la Résistance près de Grenoble. Surnommé Le Chouan, il participe à l’instruction des équipes civiles du Vercors et du Trièves (sud de l’Isère et nord de la Drôme). Il habite chez sa sœur, où sa femme le rejoint avec leur petite fille. Toute sa famille participe à la Résistance. Après les combats du Vercors, il mène ses hommes à la libération de Grenoble et de Lyon. Il reprend ensuite la lutte sur le front des Alpes. Au cours d’une embuscade au Mont-Cenis, sur le front d’Italie, le 20 décembre 1944, il est blessé par des éclats de mines au niveau de la colonne vertébrale.
Le premier janvier 1945, il est décoré sur son lit d’hopital à Saint-Jean-de- Maurienne de la Croix de Guerre par ses chefs, Le Colonel Leray et Le Commandant Costa De Beauregard
Il meurt à l’hôpital de Lyon des suites de cette blessure le 6 mars 1945.
Il recevra la Légion d’Honneur à titre postume
Son corps est ramené aux Sables d’Olonne en décembre 1948. Lors de l’inhumation, le 11 décembre 1948, la Ville lui rend hommage"



                                               La Résistance en Vercors
"Le massif du Vercors, véritable forteresse naturelle, abrita de nombreux maquisards au cours de la Seconde Guerre Mondiale et constitua un haut lieu de la Résistance en France.Encerclé et attaqué de tous côtés par les forces allemandes en juillet 44, il constitua un piège mortel pour nombre de combattants et de civils. Plusieurs villages furent entièrement détruits et le massif garde à jamais les traces de ces événements tragiques."

 Entre-autre :



Musée de la Résistance

Vassieux aprés le massacre de juillet 1944

Vassieux en Vercors