Aujourd'hui vous étes à La chaume rue....
il ne m'a pas été difficile de trouver par ci par là plein d'informations sur les cordiers , je m'empresse de vous les livrer peut être vous sera-t-il agréable d'apprendre quelques petites choses...sans avoir à visiter mon copain Google !
Un cordier, c'est évident , est un ouvrier fabricant de la corde...
Les métiers de la mer nécessitant de nombreuses cordes, ce métier était trés répandu dans les zones maritimes...La chaume nous y voilà.
On range sous le nom de cordiers tous les artisans qui ont le droit de fabriquer et de vendre les cordes et cordages de chanvre, mais aussi de tilleul, de lin et de crin.
La marine de guerre, de commerce et les pêcheurs sont gros consommateurs de cordes pour le gréement et la manoeuvre des navires.
"L’installation d’un cordier nécessite un vaste espace : la corderie exige une aire de travail étroite et longue de la longueur du fil de caret et de celle des cordes que l’on veut produire : 150, 200, jusqu’à 300 mètres en enfilade.
En général les ateliers sont installés en plein air, le long des fossés d’anciennes fortifications, dans de vieux chemins abandonnés, à la limite des bourgs. Un petit atelier abrite la matière première et les outils et complète les aires de filage et de cordage".(Extrait du chapitre concerné, dans l’ouvrage Les métiers d’autrefois, de Marie-Odile Mergnac, Claire Lanaspre, Baptiste Bertrand et Max Déjean, Archives et Culture. )
Le cordier achetait le chanvre roui et broyé aux paysans, et il le peignait et le filait. Les fils étaient croisés par des roues tournées par un homme. Des sortes de râteaux de bois régulièrement espacés maintenaient ceux-ci à hauteur du sol. Un fil de 110 mètres donnait après torsion une corde de 80 mètres, laquelle était ensuite enroulée sur un touret, lui donnant l'allure d'une grosse bobine. (F. LÉVEILLÉ, Les Cordiers de La Madeleine.)
Depuis plusieurs siècles, la tradition veut que, sur un navire, il n'y ait guère qu'une seule « corde », celle de la cloche de quart. Le lexique maritime, adapté à une tâche précise, distingue chaque cordage en fonction de son utilisation : grelin, amarre, filin, garcette, hauban, écoute, aussière, drisse, élingue... Le mot générique actuellement fréquemment utilisé, est celui de bout, avec prononciation du « t » final.
Maritimes les cordiers, mais pas que...:
On relève en 1442 dans des lettres patentes données à Tours par Charles VII que les cordiers sont tenus " de bailler et livrer tous cordages gros et menus aux gens de justice (...) quand les cas adviennent pour lier, pendre et exécuter larrons meurtriers ou autres malfaiteurs".
En 1692, sous l'impulsion de Colbert, la Corderie Royale de Rochefort est édifiée dans un bâtiment de 370 mètres de long longueur nécessaire pour fabriquer des cordages d'une encablure soit 200m..(pendant plusieurs années, en cure à Rochefort je m'y suis promenée trés agréablement) et la visite des bâtiments est fort intéressante
Bonne journée!