On est le mercredi 16 juillet 2014 : Gens d'ici et d'ailleurs.... BONJOUR !!!

encore une petite rue chaumoise ?

                                                  Gens d'ici et d'ailleurs..... BONJOUR !!!
Il y a quelques temps je m'étais amusée avec la dénomination de quatre rues proches les unes des autres et faute de mieux, à mon habitude, j'avais trouvé une réponse parfaitement imaginative à mon éternelle question : "pourquoi ce nom ?"
 Evidemment......  au vu des noms "rue du regard" "rue des dames", "rue du tarif" , "rue de l'amour".....voilà ce qui m'était venu à l'esprit: 
Des  marins en goguette.....".un regard"....aux" dames "  .....puis "tarif??"....pour terminer par  "amour" .....Bon c'est un peu farfelu quoique..... connaissant d'ouï dire le côté un peu coquin de nos ancètres chaumois ça n'aurait rien d'étonnant ( je mets ça sur le dos des ancètres...je ne permettrais pas de juger les chaumois actuels :-()  ) et de toutes façon comme je n'ai pas vocation à être "historienne" je peux m'amuser!
Depuis, j'ai peut être trouvé une raison pertinente au nom de la


 Sur le site olona-histoire.fr chroniques-59/la chaume  voilà ce que j'ai pu lire en cherchant tout autre chose! (copié collé de l'article)
"La Chaume est indépendante des Sables. En 1747 du fait de la misère qui touche de nombreux sablais, les administrateurs, pour faire face à la pression fiscale, exigent l’établissement d’un tarif pour pallier le manque de rentrées d’argent (a taille). Cette demande accordée provoque la colère des chaumois. Ce système de barrière fiscale consiste en un prélèvement systématique d’une taxe sur toute marchandise qui entre ou sort des Sables ; elle est perçue nous dit Collinet à l’entrée des routes de Nantes, de Talmont. Les habitants du bourg de la Chaume sont les premiers touchés par ces mesure d’autant qu’ils sont contraints de tout acheter aux Sables « n’ayant ni foire, ni marché chez eux » […] ils sont « obligés d’aller chercher leurs denrées et autres choses nécessaires aux marché, boucherie et minages des Sables » [1]. Devant cette injustice, les chaumois réclament l’examen d’un projet de réunion des deux paroisses qui sera effective le 7 août 1753 par arrêt du Conseil d’Etat et après que l’intendant du Poitou ait donné son accord. La Chaume s’engage par cet acte à enclore son finage et installer un tarif pour éviter toute fraude. Devant les tensions, le comte de Blossac, intendant du Poitou, nomme le chaumois Pierre Boulineau, 1er échevin de la Ville des Sables."
Alors là....je pense avoir tout bon!!