je réfléchis !
Je viens de terminer un gros roman que j'ai bien apprécié :
il s'agit d'une belle histoire mêlant amour et amitié : celle de deux amis inséparables "parachutistes du feu" (pompiers trés spéciaux qui combattent les incendies de forêts dans le Montana); ils sont tous deux amoureux de la même femme et suite à un accident l'un des deux devient aveugle.
Je voudrais aujourd'hui partager avec vous, qui passez sur ce blog, ce que l'auteur fait dire à son personnage devenu handicapé car j'ai trouvé là un écho à ma propre pensée :
".......il savait que son plus grand ennemi était l'apitoiement sur son propre sort.Qu'on lui permette une seconde de s'infiltrer dans vos pensées, et il s'emparait de votre organisme entier "......"comme un génie malfaisant qui, accroupi dans un coin de la pièce, vous guettait, ses yeux froids rivés sur vous. La seule façon de le tenir à distance, c'était de feindre tout le temps d'être heureux"....."donc si vous parveniez à lui faire croire que, attendrait il jusqu'au Jugement dernier, il n'avait aucune chance de s'emparer de votre âme, alors peut-être, et seulement peut-être, ce petit salaud finirait par s'en aller et se lasser."
Voilà, c'est juste ça que je voulais partager : feindre tout le temps d'être heureux et ne pas s'apitoyer sur notre propre sort pour avoir une chance de ne pas être entièrement dévasté par ce qui nous arrive.
La dernière phrase du roman est celle ci :
"Dans la vie, les choses importantes n'arrivent jamais par hasard. Pourtant, même quand elles doivent arriver, il faut parfois attendre un long moment, et, peut-être, leur donner un petit coup de pouce."